Archives de la catégorie Perspectives

LES MARCHES DE L’ENERGIE - L’ENERGIE, A QUEL PRIX ?

FAVENNEC Jean-Pierre & DARMOIS Gilles
Editions TECHNIP

lesmarchesdelenergiePRESENTATION

Le début du XXIe siècle est marqué par une forte croissance des prix de l’énergie. Le prix du pétrole, à 10 $ par baril en 1999, est à 120 $ à la fin de 2012 (après avoir atteint 147 $ en 2008). Ceci reflète à la fois une augmentation de la demande et une augmentation des coûts. La perspective d’une demande soutenue, en particulier dans les pays émergents, entraîne une modification du marché mondial de l’énergie. Dans ce contexte, cette nouvelle édition fournit une présentation claire et didactique des mécanismes de fonctionnement du pétrole, du gaz et de l’électricité, avec leurs avantages et leurs limites.

A l’heure de la globalisation de l’économie, l’ouvrage analyse les conséquences du mouvement de dérèglementation des marchés sur les prix des différentes énergies, et tente de répondre à plusieurs grandes questions : pourquoi une telle volatilité des prix ? Qui prendra désormais le risque d’investir ? Les grands acteurs de l’énergie résultant du mouvement actuel de concentration seront-ils en position dominante ?

Cet ouvrage s’adresse à tous ceux qui veulent, par la connaissance des outils essentiels que sont les marchés de l’énergie, anticiper les mouvements de l’économie mondiale au XXIe siècle.

TABLE DES MATIERES

1. Généralités sur l’énergie, les marchés et les marchés de l’énergie.

2. Les marchés du pétrole brut et des produits pétroliers.

3. Les marchés du gaz.

4. les marchés de l’électricité.

5. Questions ouvertes et perspectives.

Glossaire.

EXTRAIT

Extrait de l’avant-propos

Cet ouvrage traite des marchés physiques et papier du pétrole, des produits pétroliers, du gaz et de l’électricité.

Le prix du pétrole se forme par la confrontation d’une offre et d’une demande globales. En ce sens, il est un prix de marché. Cet ouvrage n’aborde pas en profondeur les contraintes de la production, les déterminants de la demande mondiale ni la théorie de la fixation des prix d’équilibre. Il n’en retient que les éléments principaux, pertinents pour la description des contraintes s’imposant aux marchés physiques et papier et en déterminant les caractéristiques.

L’ouvrage présente le fonctionnement des principaux marchés tels qu’ils existent à ce jour. Il examine, en particulier, de manière détaillée le marché du pétrole brut, le plus ancien et également le plus élaboré. Historiquement, ce marché s’est développé sur le modèle des bourses de commerce. Il répondait à une finalité industrielle claire, de couverture des risques et de stabilisation des cours. L’ouvrage présente les acteurs (sociétés de trading, spéculateurs) et les outils de sophistication croissante qui sont apparus progressivement. Il décrit les marchés de couverture et de futures, en mettant l’accent sur les fonctionnements concrets et les descriptions opérationnelles.

L’arrivée d’intervenants purement spéculateurs aux cotés des acteurs industriels, avec des objectifs et des processus de décision différents, introduit de la volatilité et des risques nouveaux. L’ouvrage montre la construction progressive des règles de marché. Il évoque, sur des exemples, les pratiques douteuses (manipulations, squeezes,…) et les solutions qui peuvent être apportées. Il rappelle à cette occasion les caractéristiques des marchés de commodités et ce qui les distingue des marchés d’actions et d’autres produits financiers. L’apparition des marchés physiques du pétrole et des produits pétroliers, concomitante à la disparition du cartel et des compagnies totalement intégrées, a contribué en l’accompagnant, à l’introduction de la concurrence dans le secteur. Les autorités et les théoriciens de la concurrence ont construit un modèle dans lequel le développement d’un marché physique, avec sa multiplicité d’acteurs et de transactions, est une condition nécessaire de la dérégulation des marchés énergétiques.

La création de marchés physiques du gaz et de l’électricité résulte d’une démarche volontariste des gouvernements dérégulateurs et des autorités de la concurrence. Elle n’est pas d’origine industrielle, même si des acteurs ont vu l’intérêt qu’ils pourraient y trouver. Dans certains cas, le passage par le marché est rendu obligatoire entre le producteur et l’acheteur. Le modèle est ici le marché physique du pétrole. L’ouvrage présente les analogies entre ces énergies (coûts des investissements, structures des industries) et les différences qui ont un impact sur la création de ces marchés. Les problèmes de qualité du produit s’y posent de manière différente. La différenciation (électricité verte,…) n’y a pas le même sens que sur les marchés pétroliers, en particulier à cause des contraintes physiques beaucoup plus fortes pour le transport de ces énergies. L’existence d’un réseau de conduites pour le gaz ou de lignes électriques dont l’équilibre doit être instantané est un préalable à l’existence de marchés régionaux. Il reste des interconnexions à construire pour en étendre le champ. Le financement de ces infrastructures peut poser des problèmes que le marché doit résoudre pour prouver son efficacité.

AUTEUR(S)

Gilles DARMOIS, ancien cadre dirigeant de société pétrolière, est professeur à l’IFP School (Ecole du pétrole et des moteurs).

Jean-Pierre FAVENNEC, ancien directeur du Centre économie et gestion de l’IFP School (Ecole du pétrole et des moteurs), est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’économie de l’énergie publiés en France et à l’étranger.

Parution : 26 novembre 2012
Nb. de pages : 232 p.
ISBN : 978-2-7108-1014-8
Prix : 32.00 €

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SPHERE DE SURVEILLANCE

Stéphane Leman-Langlois
Presses de l’Université de Montréal

sphere-de-surveillanceFaut-il redouter, ou réclamer la surveillance ? Menace-t-elle nos droits, ou réussit-elle à assurer notre sécurité quotidienne ? La réalité est bien plus complexe que l’approche première pourrait laisser le supposer. En effet, la surveillance reste une constante des sociétés occidentales au 21e siècle.

PRESENTATION

Dans un monde où les gestes anodins comme les détails les plus intimes laissent des traces dans les banques de données, sur Internet ou dans l’oeil des caméras, faut-il redouter ou réclamer plus de surveillance ? Les nouvelles technologies sont-elles les solutions aux problèmes de la modernité tardive, ou de nouvelles formes de contrôle des populations ?
La réalité est bien sûr plus complexe que ces oppositions binaires le laissent entendre. De l’univers commercial (marketing) à celui des policiers qui traquent les criminels de carrière, en passant par la surveillance des usagers des transports en commun et des internautes, voilà autant de « sphères » où surveillants et surveillés, dispositifs et processus interagissent pour produire une gamme pratiquement infinie d’agencements.

Avec les textes de : Didier Bigo, Benoît Dupont, Thibault Genessay, Fabien Jobard, Gabriel Larivière-Bélanger, Patrick Laurin, Stéphane Leman-Langlois, Dominique Linhardt, Pierre Margot, Antoine Mégie, Pierre Piazza, Anne-Marie Pratte, Olivier Ribaux

FEUILLETER L’OUVRAGE

C’est ICI !

L’AUTEUR

Stéphane Leman-Langlois est professeur de criminologie à l’Ecole de service social de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en surveillance et construction sociale du risque. Entre autres publications, il a dirigé avec Jean-Paul Brodeur Terrorisme et antiterrorisme au Canada (PUM, 2009).

Parution : 18 octobre 2011
Nb de pages : 219 p.
Format : Broché
ISBN : 978-2760622661
27 Euros.

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LA POLITIQUE AGRICOLE COMMUNE

Ledent et Burny
Presses agronomiques de Gembioux

la-politique-agricole-communePrésentation : Lors de l’élaboration du traité instituant la Communauté économique européenne et dès son application, en 1958, l’agriculture n’a cessé de susciter d’âpres débats, renouvelés et renforcés par les élargissements successifs et à l’occasion des négociations commerciales multilatérales.
Cependant, la politique agricole commune est restée longtemps la seule construction élaborée par les Etats membres et l’agriculture est toujours une activité importante dans l’Union européenne. Outre son rôle nourricier, elle participe intensément au commerce international et compose le fondement de nombre d’industries d’amont et d’aval (agro-industries). Elle est aussi un facteur essentiel du développement rural, de l’aménagement des territoires, de la préservation et de la réhabilitation des paysages qu’elle a souvent façonnés.
L’ouvrage reconstitue l’historique de la PAC. De manière critique, il en décrit les péripéties multiples et complexés, retracé ses succès mais aussi ses échecs et ses contradictions.
Il relève de nombreux défis auxquels l’agriculture et la politique ont dû et doivent faire face : progrès technique spectaculaire, mondialisation de l’économie, négociations commerciales projetées dans le cadre de l’organisation mondiale du commerce, élargissement à nombre d’Etats candidats, sécurité alimentaire du monde, respect de l’environnement et insertion au sein du développement durable, sûreté et qualité des denrées.
Enfin, il se soucie de la pérennité du modèle agricole européen dans un monde sans cesse changeant.
Cet ouvrage est le fruit de l’expérience d’A. Ledent, président du Conseil supérieur wallon de l’agriculture, l’agroalimentaire et l’alimentation, recteur honoraire de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux où il a enseigné l’économie rurale durant 40 ans, ancien directeur général de l’Office belge chargé de l’intervention sur des marchés agricoles et de P Burny, son ancien élève, chercheur qualifié, maître de Conférence à la même faculté et attaché au cabinet du Ministre wallon de l’agriculture et de la ruralité.

SOMMAIRE

Des projets d’intégration des agricultures européennes au traité de Rome
Les secteurs de la politique agricole commune ; Nécessité, objectifs et principes de la PAC
L’organisation commune des marchés et la politique des prix agricoles
Les premières révisions et réformes de la PAC - l’aménagement d’organisations communes de marchés
Les négociations multilatérales (GATT) et l’agriculture
L’accord d’Uruguay sur l’agriculture et la PAC des marchés
De l’Agenda 2000 à la réforme de la PAC en vue du troisième millénaire
Les mesures connexes à la politique des marchés et des prix
Un monde en mouvement, une agriculture et une politique agricole en adaptation constante

Format : Broché
Nb de pages : 600 p.
Dimensions : 24.0 x 17.0 x 2.7 cm
ISBN-10: 2870160666
ISBN-13: 978-2870160664

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LA PAUVRETE. QUATRE MODELES SOCIAUX EN PERSPECTIVE

Sylvain Lefèvre, Gérard Boismenu, Pascale Dufour
PU Montréal

la-pauvretePrésentation
La pauvreté traverse l’histoire contemporaine. Elle continue d’exister entre les crises et leur survit. La conjoncture économique ne fait que moduler son ampleur et ses formes d’expression. C’est pourquoi, pour comprendre le phénomène, il faut le situer dans le modèle de développement des sociétés. Pour les auteurs de ce livre en effet, la pauvreté n’est rien de moins que le résultat d’un arrangement politique et social propre à chaque modèle de développement. En d’autres termes, par les formes institutionnelles qu’elles se donnent, les sociétés produisent une pauvreté qui leur ressemble. C’est ce que révèle la comparaison de quatre modèles de l’Etat social: la Grande-Bretagne, le Danemark, la France et le Québec. Se distancer de l’actualité immédiate - tout inquiétante qu’elle soit - c’est peut-être la meilleure manière d’affronter une réalité inconfortable et d’agir en conséquence.

Sommaire

COMPRENDRE LA PAUVRETE : ENJEUX POLITIQUES ET ANALYTIQUES
LES ARETES DU TRIANGLE DANOIS
LA LEGITIMITE DES INEGALITES ET LA QUESTION SOCIALE EN GRANDE-BRETAGNE
L’IDEAL SOLIDARISTE REPUBLICAIN FRANÇAIS FACE A LA DUALISATION DU MARCHE DU TRAVAIL
LA LUTTE QUEBECOISE CONTRE LA PAUVRETE DANS UN CONTEXTE INEGALITAIRE
(DE)CHIFFRER LA PAUVRETE : DES INSTRUMENTS D’OBJECTIVATION EN DEBATS
VOUS DITES CONVERGENCE ?

Pascale Dufour et Gérard Boismenu sont professeurs de science politique à l’Université de Montréal. Entre autres publications, ils ont signé, avec Alain Noël, L’aide au conditionnel (PUM, 2003). Docteur en science politique de l’Université Lille 2, Sylvain Lefèvre est chercheur au Centre de recherche sur les politiques et le développement social de l’Université de Montréal.

Parution : août 2011
Nb de pages : 209 p.
Format : Broché
Dimensions : 21.0 x 14.0 x 1.3 cm
ISBN : 9782760622555
EAN13 : 9782760622555

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UN MONDE SOUS SURVEILLANCE ?

Philippe Ségur et Emilie Labrot
Presses Universitaires de Perpignan

un-monde-sous-surveillanceCe livre s’intéresse aux diverses modalités de traçabilité électronique de l’individu aujourd’hui et aux problèmes juridiques nouveaux qu’elles soulèvent, notamment en matière de protection des droits et des libertés, et de garantie de la vie privée.
Est ainsi étudié l’impact juridique et politique des technologies nouvelles telles que la vidéosurveillance, les cartes bancaires, les puces RFID, la biométrie, l’Internet en général et le piratage électronique en particulier. Une large place est également accordée aux techniques policières (systèmes d’écoute, fichage) et militaires (système ECHELON, système HERISSON) de surveillance ainsi qu’aux méthodes plus subtiles de contrôle social en matière de communication.
Le grand atout de cet ouvrage est de présenter la question de la surveillance et du contrôle de manière à la fois thématique, synthétique et très documentée à partir des diverses technologies qui peuvent affecter tout un chacun dans sa vie quotidienne.

Présentation
Depuis une vingtaine d’années, les démocraties occidentales se sont transformées en sociétés de plus en plus vigilantes et répressives. Elles se sont dotées d’un ensemble de règles qui réduisent la liberté des individus au nom de la sécurité collective. Si Orwell avait posé la propagande comme complément indissociable de Big Brother, il apparaît que le point d’orgue des politiques répressives soit la question sécuritaire. Or, celle-ci est fondée – comme l’avait également vu l’auteur de 1984 – sur l’existence d’un ennemi permanent (le terroriste, le pirate informatique, la grande criminalité, etc.).
Dès lors, la contrepartie de l’exigence de sécurité est l’abandon d’une large part de la liberté. Ce livre s’intéresse à cette conséquence majeure pour le devenir de notre société en termes de surveillance individuelle. Il recense les diverses modalités de la traçabilité électronique de l’individu aujourd’hui et s’attache aux problèmes juridiques nouveaux qu’elles soulèvent, notamment en matière de protection des droits et des libertés, et de garantie de la vie privée.
L’impact juridique et politique des nouvelles technologies telles que la vidéosurveillance, les cartes bancaires, les puces RFID, la biométrie, l’Internet et le piratage électronique, y fait donc l’objet d’une particulière attention. Une large place est également accordée aux techniques policières (systèmes d’écoute, fichage) et aux techniques militaires de surveillance (système ECHELON, système HERISSON) ainsi qu’aux méthodes plus subtiles de contrôle social en matière de communication.

L’ambition de cet ouvrage est enfin de présenter la question de la surveillance d’une manière à la fois thématique, synthétique et documentée à partir des diverses technologies qui peuvent affecter tout un chacun dans sa vie quotidienne.

Extraits de l’Avant-propos de Philippe Ségur
S’il a été dit souvent que nous vivions dans une société de l’information, on peut penser que nous sommes entrés aujourd’hui dans celle du renseignement. Or, si l’une n’exclut pas l’autre, elles ne sont pas tout à fait identiques. Si l’information suppose le libre accès, le renseignement suppose la captation. Si le libre accès à l’information est inhérent à la transparence démocratique, la captation du renseignement change la nature de la transparence attendue : c’est l’individu même qui, aux yeux du pouvoir, doit être transparent même s’il ne le veut pas. Autrement dit, l’être humain est de plus en plus lisible. Il l’est à livre ouvert - ou à écran ouvert - et se doit même d’être traçable.
Sur ce thème, les auteurs de ce livre n’ont pas instruit un procès à charge. Ils ne se font pas les contempteurs des évolutions juridiques et techniques en cours, mais se sont efforcés de faire le point de manière mesurée et de bien mettre en balance les arguments en présence. La surveillance des individus et des foules qui se met en place, peut certes porter atteinte aux libertés individuelles. Mais le droit à la sécurité, à la sûreté, à certaines conditions de vie, fait aussi partie des droits de l’homme consacrés par la Cour européenne de Strasbourg. La question centrale est alors l’équilibre à trouver entre liberté individuelle et exigence de sécurité collective.
Deux fortes questions traversent implicitement l’ensemble de ces travaux. La première a trait à la redéfinition de la vie privée qui paraît s’amorcer. Dans la Rome antique, la vie privée au sens où nous l’entendons n’existe pas. L’opinion publique structure les comportements publics comme privés et exerce un tel contrôle social que l’individu peut être considéré comme fondu dans la Cité. Le christianisme a profondément modifié cet ordre des choses en entraînant une privatisation du champ social. Par ses considérations de morale et de salut individuel, l’Église a introduit une division entre l’individu, la famille et la cité et la sphère individuelle privée a peu à peu été considérée comme inviolable. La situation actuelle est alors paradoxale. D’une part, le respect dû à la vie privée est de plus en plus revendiqué et consacré par le droit. D’autre part, les nouveaux instruments de surveillance lui portent une atteinte croissante avec l’assentiment, parfois la collaboration active des individus qui exposent leur vie intime sur la scène publique grâce aux nouvelles technologies de la communication.
La seconde question posée par cet ouvrage est celle relative à la nature de la politique sécuritaire en train de se développer. En 1949, un certain Eric Blair, mieux connu sous le nom de George Orwell, écrivait dans un appartement du Nord de Londres un roman visionnaire promis à un grand succès. Ce que l’on sait moins, c’est que l’appartement où fut écrit 1984 se trouve aujourd’hui cerné par plus de trente caméras de vidéosurveillance dans un périmètre de deux cents mètres. Le fait est suffisamment significatif pour mériter d’être mentionné. Une société de grande surveillance répond-elle alors au principe d’équilibre et de proportionnalité entre des droits contradictoires ? Et surtout est-elle encore démocratique ?
S’il est besoin de le rappeler, ce ne serait pas la première fois dans l’Histoire qu’un régime démocratique disparaîtrait sans changer de nom ni sans que l’on s’en aperçoive. Les Athéniens de la fin du IVème siècle av. J.-C. en rendent témoignage. Quant au projet humaniste qui était de placer l’homme et ses valeurs au centre du monde, on ne peut que constater son déclin et regretter que peu de voix s’élèvent au final pour le rappeler. Comme si la grande jouissance de la propriété, ce vrai moteur de la sécurité, était aussi le signe d’une grande fatigue démocratique. « Le poison du pouvoir énervant le despote/Et le peuple amoureux du feu abrutissant », comme l’écrivait Baudelaire, qui fut sur les barricades en 1848 avant de connaître, mieux que quiconque, la censure sous l’Empire.

Sommaire

LA TRACABILITE CROISEE DE L’INDIVIDU
Internet, l’individu dans la toile
La vidéosurveillance, l’individu sur écran
La carte bancaire, l’individu sur les comptes

LES MODALITES ETATIQUES DE LA SURVEILLANCE
Les nouveaux pouvoirs de police en matière d’investigation informatique
Les écoutes téléphoniques : interceptions judiciaires et interceptions de sécurité
Le système ECHELON.

Format : Broché
Nb de pages : 252 p.
Parution : 23 juin 2011
ISBN-10: 2354121334
ISBN-13: 978-2354121334

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LA PLANETE BAZAR

Ariane Conrad ,

Xavier Guesnu (Traducteur) , Nicolas Hulot (Préfacier)

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Editeur : Dunod

« Si toute la planète devait consommer ce que consomme un Américain, ce n’est pas une planète dont nous aurions besoin mais de 3 à 5 planètes. »

Ce constat a amené l’auteur à réaliser une video qui fait sensation sur le net : storyofstuff.com, déjà visionnée par plus de 10 millions de personnes dans le monde ! Ce livre percutant dénonce avec vigueur les excès de la société de consommation.

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LA TURQUIE : UNE IDEE NEUVE EN EUROPE

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Editeur : Empreinte Temps Présent

Nedim Gürsel

 

La Turquie est au centre du débat sur l’identité européenne. L’enjeu est de taille : L’Europe se construit-elle sur la similitude ou la diversité ?

Notre universalisme est-il le fruit d’un esprit d’ouverture ou bien cache-t-il un ethnocentrisme qui réduit l’Europe à un espace identitaire clos ?

Le rêve d’une Europe pluriethnique et multiculturelle, riche de sa périphérie se réalisera-t-il un jour ?

Un texte indispensable pour mieux comprendre la Turquie, son avenir et notre destin commun. Dans ce livre, Nedim Gürsel qui partage sa vie entre Paris et Istanbul, croise littérature, expérience personnelle et analyse politique. C’est un véritable plaidoyer, lucide et sans complaisance pour l’accueil de la Turquie en Europe.

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LA FAMINE MENACE-T-ELLE L’HUMANITE ?

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Jean-Philippe FELDMAN

Éditeur: Jean-Claude Lattès

 

LE livre qui pose les grandes questions essentielles du présent et du futur …

Le marché est-il responsable de la faim dans le monde ?     

La malnutrition croît-elle vraiment ?

Faut-il étendre le protectionnisme ?   

Les produits agricoles sont-ils des marchandises comme les autres ?

La ” malbouffe ” américaine menace-t-elle la France ?     

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LA GRANDE MUTATION . NEOLIBERALISME ET EDUCATION EN EUROPE

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Isabelle Bruno, Pierre Clément, Christian Laval

 

L’avenir de nos écoles et de nos universités se décide de plus en plus à l’échelle européenne. Encore mal connue, la politique de l’Europe en matière d’éducation reste peu visible alors même que son influence s’accroît. Connaître le sens de la « stratégie de Lisbonne » et du « processus de Bologne », c’est se donner la possibilité de mieux comprendre la grande mutation de nos institutions d’enseignement.

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L’AVENIR DU LIVRE (1) : UN FRANÇAIS SUR CINQ PRET A LIRE SUR UN ECRAN

« Non, le papier n’est pas mort, et il semble même qu’aux yeux de l’opinion il a encore un large avenir  (…) Si le futur appartient donc aux nouvelles technologies, les maisons d’édition, comme les librairies traditionnelles, peuvent se rassurer. Le papier est loin d’être mort »

 

Le papier est mort : on nous l’annonce au moins dix fois par jour. Le Figaro littéraire a voulu en avoir le cœur net. Avec l’institut OpinionWay, nous avons sondé les Français sur ce thème, à l’appui de deux questions simples. La première : «Aujourd’hui, sur quel support lisez-vous le plus souvent un livre ?» Et la seconde interrogeait les Français sur leur comportement à l’avenir.

 

Mohammed Aissaoui analyse pour le FIGARO le sondage du Figaro littéraire :

« Si le plaisir de feuilleter des pages ne disparaîtra pas, 22 % des personnes interrogées s’imaginent à l’avenir lire un roman ou un essai sur ordinateur ou sur un e-book.

Premier constat, flagrant. Non, le papier n’est pas mort, et il semble même qu’aux yeux de l’opinion il a encore un large avenir. Ainsi, plus de neuf Français sur dix lisent aujourd’hui un livre dans sa version la plus classique : le bon vieux papier. Ce chiffre est très important, c’est la première fois qu’un institut de sondage «fige» enfin une image des supports de lecture du public âgé de dix-huit ans et plus. Bien sûr, c’est une pratique qui est amenée à évoluer. D’ailleurs, nous n’avons pas voulu en rester à ce constat actuel et avons posé une seconde question concernant l’avenir. Et c’est le deuxième constat, significatif : un Français sur cinq pense qu’il dévorera un livre autrement que dans sa version papier. En priorité via un écran d’ordinateur (11%) et un e-book (7%). 2% pensent qu’ils liront un roman ou un essai sur leur téléphone mobile, et autant par l’écoute d’un CD lu par un comédien. En revanche, il existe une large majorité rétive à toute idée de lire via un écran quel qu’il soit : 77% des Français s’imaginent dans les années à venir continuer à feuilleter encore des pages et des pages.

Ce sondage casse deux idées reçues : il n’y a presque pas de ­clivage générationnel. Et dans le domaine de la lecture, les femmes sont plus technophiles que les hommes (15% contre 8% d’hommes) !

Dernier constat, enfin. Les Français ne pensent pas en termes d’opposition - le papier contre le numérique. Non, on observe, suivant les réponses, que les différents supports cohabiteront sans trop de problème. C’est déjà le cas, aujourd’hui : un quart des personnes interrogées affirment qu’en deuxième support ils optent pour une lecture via un écran d’ordinateur, et qu’ils apprécient d’écouter un roman lu par un comédien et gravé sur un CD…

Si le futur appartient donc aux nouvelles technologies, les maisons d’édition, comme les librairies traditionnelles, peuvent se rassurer. Le papier est loin d’être mort.

 

Mais comme le souligne Isabelle Laffont, directrice des Éditions JC Lattès, la période est floue. Elle ajoute que, pour le moment, il n’existe pas un marché signifiant du livre numérique. Fait symptomatique, obtenir des chiffres de ventes du e-book relève du journalisme d’investigation. Ainsi la version numérique du Premier Jour et de La Première Nuit, les deux derniers romans de Marc Levy (un succès phénoménal en librairie) a été un flop commercial sous forme numérique. C’est le même constat pour tous les autres auteurs à succès. Cela n’empêche pas une véritable bagarre autour des droits numériques. Ainsi, pour Marc Levy, ce ne sont pas les éditions Robert Laffont -sa maison pour le «papier»- qui les détiennent. Côté «livres lus» (notre sondage montre qu’ils ont un certain avenir), Valérie Lévy-Soussan, directrice d’Audiolib, reconnaît que pour le moment «en France, le livre audio ne représente aujourd’hui que 1% du marché, contre 10% aux États-Unis. Mais nous connaissons un fort taux de croissance qui touche toutes les catégories d’âge». Le niveau des ventes est encore embryonnaire, autour de 4 000 à 5 000 exemplaires (on n’enregistre que des romans ayant dépassé les 100 000 exemplaires en librairie).

 

Le monde des lettres attend avec impatience l’iPad d’Apple - cette tablette numérique où l’on pourra aussi lire des livres -, on parle de «révolution». Pour l’écrivain et scénariste Jean-Claude Carrière, qui suit l’évolution du livre depuis un demi-siècle, les supputations ne servent pas à grand-chose. «L’avenir est toujours inattendu !».

 

LIRE AUSSI :

 

» DOCUMENT (pdf) - L’intégralité du sondage

http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/Le%20Figaro%20Litteraire-%20Les%20Francais%20et%20les%20nouvelles%20pratiques%20de%20la%20lecture.pdf

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L’AVENIR DU LIVRE (2) : CHRISTINE ALBANEL : «LE LIVRE EST UN SUJET POLITIQUE»

Christine Albanel est chargée de « faire entrer de plain-pied l’écrit dans le monde numérique ». Crédits photo : Le Figaro

L’ancienne ministre de la Culture explique dans une interview au FIGARO (Paris) les enjeux de sa mission sur le livre numérique.

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POUR LE LIVRE . RAPPORT SUR L’ECONOMIE DU LIVRE ET SON AVENIR

pour-le-livre

Hervé Gaymard, Collectif

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CONFERENCE SUR L’AFGHANISTAN: COMBIEN COUTE LA LOYAUTE DES TALIBANS ?

afghanistan

Par Andreï Fediachine, RIA Novosti Lire la suite »

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PERSPECTIVE : MOAMMAR KADHAFI A L’ONU ET LE FOSSE OCCIDENT/TIERS-MONDE

kadhafi-a-lonu-emp

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dont on a oublié dans cette affaire de préciser qu’il était aussi le président en exercice de l’Union africaine et parlait au nom du continent africain,  a profité ce 26 septembre de la tribune de l’ONU à New York pour prononcer une diatribe contre l’Occident, lors d’un discours-fleuve sur le thème de l’injustice du monde. Pour sa première intervention à la tribune des Nations unies, ce 26/09/2009, Mouammar Kadhafi n’a pas pris de gant. Le dirigeant libyen, qui vient de fêter ses 40 ans à la tête de son pays, a fustigé sans réserve le fonctionnement du conseil de sécurité de l’ONU, divisés entre membres permanents (Etats-Unis, Angleterre, Japon, Russie, France) et non-permanents. “Le préambule de la Charte dit que toutes les nations sont égales qu’elles soient petites ou grandes”, a-t-il déclaré sous les applaudissements de nombreux pays d’Afrique et d’Amérique Latine.

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