Archive pour novembre 2011

GEOGRAPHIE ET GEOPOLITIQUE DE LA MONDIALISATION

Annette Ciattoni
Hatier

geographie-et-geopolitique-de-la-mondialisationPrésentation
En quoi la mondialisation est-elle un objet géographique ? Quels en sont les contours et les spécificités ? Plusieurs géographes spécialistes tentent ici de répondre à ces questions à travers 10 chapitres. La démarche thématique de chaque chapitre propose une réflexion sur des sujets d’actualité : alimentation, technologies de l’information, mobilités, commerce illégal, sport, culture et patrimoine… Cet ouvrage aborde ainsi les enjeux économiques, géopolitiques, culturels et sociaux de la mondialisation.

Sommaire

MONDIALISATION ET SYSTEME PRODUCTIF
MONDIALISATION ET SECURITE ALIMENTAIRE
MOBILITES ET MONDIALISATION : LE MONDE EN MOUVEMENT ?
MONDIALISATION ET TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
MONDIALISATION, ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE
VILLES GLOBALES, VILLES MONDIALES
CONTOURNER, FRAUDER, TRAFIQUER : LES AUTRES VOIES DE LA MONDIALISATION
PATRIMOINE ET CULTURE AU RYTHME DE LA MONDIALISATION
LE SPORT, UN REFLET DE LA MONDIALISATION
MONDIALISATION ET GEOPOLITIQUE

Anette Ciattoni est professeur de chaire supérieure. Yvette Veyret est professeur à l’université de Paris Ouest - Nanterre la Défense. Laurent Carroué est Inspecteur général de l’Education Nationale, Directeur de recherche au l’institut français de Géopolitique de Paris VIII. Jean-Paul Charvet est correspondant national de l’Académie d’agriculture de France et professeur émérite à l’université de Paris Ouest - Nanterre la Défense

Parution : janvier 2011
Nb de pages : 255 p.
Format : Broché
Dimensions : 19.0 x 12.5 x 1.2 cm
ISBN : 9782218952098
EAN13 : 9782218952098

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LA PAUVRETE. QUATRE MODELES SOCIAUX EN PERSPECTIVE

Sylvain Lefèvre, Gérard Boismenu, Pascale Dufour
PU Montréal

la-pauvretePrésentation
La pauvreté traverse l’histoire contemporaine. Elle continue d’exister entre les crises et leur survit. La conjoncture économique ne fait que moduler son ampleur et ses formes d’expression. C’est pourquoi, pour comprendre le phénomène, il faut le situer dans le modèle de développement des sociétés. Pour les auteurs de ce livre en effet, la pauvreté n’est rien de moins que le résultat d’un arrangement politique et social propre à chaque modèle de développement. En d’autres termes, par les formes institutionnelles qu’elles se donnent, les sociétés produisent une pauvreté qui leur ressemble. C’est ce que révèle la comparaison de quatre modèles de l’Etat social: la Grande-Bretagne, le Danemark, la France et le Québec. Se distancer de l’actualité immédiate - tout inquiétante qu’elle soit - c’est peut-être la meilleure manière d’affronter une réalité inconfortable et d’agir en conséquence.

Sommaire

COMPRENDRE LA PAUVRETE : ENJEUX POLITIQUES ET ANALYTIQUES
LES ARETES DU TRIANGLE DANOIS
LA LEGITIMITE DES INEGALITES ET LA QUESTION SOCIALE EN GRANDE-BRETAGNE
L’IDEAL SOLIDARISTE REPUBLICAIN FRANÇAIS FACE A LA DUALISATION DU MARCHE DU TRAVAIL
LA LUTTE QUEBECOISE CONTRE LA PAUVRETE DANS UN CONTEXTE INEGALITAIRE
(DE)CHIFFRER LA PAUVRETE : DES INSTRUMENTS D’OBJECTIVATION EN DEBATS
VOUS DITES CONVERGENCE ?

Pascale Dufour et Gérard Boismenu sont professeurs de science politique à l’Université de Montréal. Entre autres publications, ils ont signé, avec Alain Noël, L’aide au conditionnel (PUM, 2003). Docteur en science politique de l’Université Lille 2, Sylvain Lefèvre est chercheur au Centre de recherche sur les politiques et le développement social de l’Université de Montréal.

Parution : août 2011
Nb de pages : 209 p.
Format : Broché
Dimensions : 21.0 x 14.0 x 1.3 cm
ISBN : 9782760622555
EAN13 : 9782760622555

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UN MONDE SOUS SURVEILLANCE ?

Philippe Ségur et Emilie Labrot
Presses Universitaires de Perpignan

un-monde-sous-surveillanceCe livre s’intéresse aux diverses modalités de traçabilité électronique de l’individu aujourd’hui et aux problèmes juridiques nouveaux qu’elles soulèvent, notamment en matière de protection des droits et des libertés, et de garantie de la vie privée.
Est ainsi étudié l’impact juridique et politique des technologies nouvelles telles que la vidéosurveillance, les cartes bancaires, les puces RFID, la biométrie, l’Internet en général et le piratage électronique en particulier. Une large place est également accordée aux techniques policières (systèmes d’écoute, fichage) et militaires (système ECHELON, système HERISSON) de surveillance ainsi qu’aux méthodes plus subtiles de contrôle social en matière de communication.
Le grand atout de cet ouvrage est de présenter la question de la surveillance et du contrôle de manière à la fois thématique, synthétique et très documentée à partir des diverses technologies qui peuvent affecter tout un chacun dans sa vie quotidienne.

Présentation
Depuis une vingtaine d’années, les démocraties occidentales se sont transformées en sociétés de plus en plus vigilantes et répressives. Elles se sont dotées d’un ensemble de règles qui réduisent la liberté des individus au nom de la sécurité collective. Si Orwell avait posé la propagande comme complément indissociable de Big Brother, il apparaît que le point d’orgue des politiques répressives soit la question sécuritaire. Or, celle-ci est fondée – comme l’avait également vu l’auteur de 1984 – sur l’existence d’un ennemi permanent (le terroriste, le pirate informatique, la grande criminalité, etc.).
Dès lors, la contrepartie de l’exigence de sécurité est l’abandon d’une large part de la liberté. Ce livre s’intéresse à cette conséquence majeure pour le devenir de notre société en termes de surveillance individuelle. Il recense les diverses modalités de la traçabilité électronique de l’individu aujourd’hui et s’attache aux problèmes juridiques nouveaux qu’elles soulèvent, notamment en matière de protection des droits et des libertés, et de garantie de la vie privée.
L’impact juridique et politique des nouvelles technologies telles que la vidéosurveillance, les cartes bancaires, les puces RFID, la biométrie, l’Internet et le piratage électronique, y fait donc l’objet d’une particulière attention. Une large place est également accordée aux techniques policières (systèmes d’écoute, fichage) et aux techniques militaires de surveillance (système ECHELON, système HERISSON) ainsi qu’aux méthodes plus subtiles de contrôle social en matière de communication.

L’ambition de cet ouvrage est enfin de présenter la question de la surveillance d’une manière à la fois thématique, synthétique et documentée à partir des diverses technologies qui peuvent affecter tout un chacun dans sa vie quotidienne.

Extraits de l’Avant-propos de Philippe Ségur
S’il a été dit souvent que nous vivions dans une société de l’information, on peut penser que nous sommes entrés aujourd’hui dans celle du renseignement. Or, si l’une n’exclut pas l’autre, elles ne sont pas tout à fait identiques. Si l’information suppose le libre accès, le renseignement suppose la captation. Si le libre accès à l’information est inhérent à la transparence démocratique, la captation du renseignement change la nature de la transparence attendue : c’est l’individu même qui, aux yeux du pouvoir, doit être transparent même s’il ne le veut pas. Autrement dit, l’être humain est de plus en plus lisible. Il l’est à livre ouvert - ou à écran ouvert - et se doit même d’être traçable.
Sur ce thème, les auteurs de ce livre n’ont pas instruit un procès à charge. Ils ne se font pas les contempteurs des évolutions juridiques et techniques en cours, mais se sont efforcés de faire le point de manière mesurée et de bien mettre en balance les arguments en présence. La surveillance des individus et des foules qui se met en place, peut certes porter atteinte aux libertés individuelles. Mais le droit à la sécurité, à la sûreté, à certaines conditions de vie, fait aussi partie des droits de l’homme consacrés par la Cour européenne de Strasbourg. La question centrale est alors l’équilibre à trouver entre liberté individuelle et exigence de sécurité collective.
Deux fortes questions traversent implicitement l’ensemble de ces travaux. La première a trait à la redéfinition de la vie privée qui paraît s’amorcer. Dans la Rome antique, la vie privée au sens où nous l’entendons n’existe pas. L’opinion publique structure les comportements publics comme privés et exerce un tel contrôle social que l’individu peut être considéré comme fondu dans la Cité. Le christianisme a profondément modifié cet ordre des choses en entraînant une privatisation du champ social. Par ses considérations de morale et de salut individuel, l’Église a introduit une division entre l’individu, la famille et la cité et la sphère individuelle privée a peu à peu été considérée comme inviolable. La situation actuelle est alors paradoxale. D’une part, le respect dû à la vie privée est de plus en plus revendiqué et consacré par le droit. D’autre part, les nouveaux instruments de surveillance lui portent une atteinte croissante avec l’assentiment, parfois la collaboration active des individus qui exposent leur vie intime sur la scène publique grâce aux nouvelles technologies de la communication.
La seconde question posée par cet ouvrage est celle relative à la nature de la politique sécuritaire en train de se développer. En 1949, un certain Eric Blair, mieux connu sous le nom de George Orwell, écrivait dans un appartement du Nord de Londres un roman visionnaire promis à un grand succès. Ce que l’on sait moins, c’est que l’appartement où fut écrit 1984 se trouve aujourd’hui cerné par plus de trente caméras de vidéosurveillance dans un périmètre de deux cents mètres. Le fait est suffisamment significatif pour mériter d’être mentionné. Une société de grande surveillance répond-elle alors au principe d’équilibre et de proportionnalité entre des droits contradictoires ? Et surtout est-elle encore démocratique ?
S’il est besoin de le rappeler, ce ne serait pas la première fois dans l’Histoire qu’un régime démocratique disparaîtrait sans changer de nom ni sans que l’on s’en aperçoive. Les Athéniens de la fin du IVème siècle av. J.-C. en rendent témoignage. Quant au projet humaniste qui était de placer l’homme et ses valeurs au centre du monde, on ne peut que constater son déclin et regretter que peu de voix s’élèvent au final pour le rappeler. Comme si la grande jouissance de la propriété, ce vrai moteur de la sécurité, était aussi le signe d’une grande fatigue démocratique. « Le poison du pouvoir énervant le despote/Et le peuple amoureux du feu abrutissant », comme l’écrivait Baudelaire, qui fut sur les barricades en 1848 avant de connaître, mieux que quiconque, la censure sous l’Empire.

Sommaire

LA TRACABILITE CROISEE DE L’INDIVIDU
Internet, l’individu dans la toile
La vidéosurveillance, l’individu sur écran
La carte bancaire, l’individu sur les comptes

LES MODALITES ETATIQUES DE LA SURVEILLANCE
Les nouveaux pouvoirs de police en matière d’investigation informatique
Les écoutes téléphoniques : interceptions judiciaires et interceptions de sécurité
Le système ECHELON.

Format : Broché
Nb de pages : 252 p.
Parution : 23 juin 2011
ISBN-10: 2354121334
ISBN-13: 978-2354121334

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LES ETATS-UNIS DANS LA GRANDE GUERRE

Léon ABILY
Marines Editions

les-etats-unis-dans-la-gran1Pour les amoureux d’Histoire et des beaux livres.

Présentation
L’armée américaine a-t-elle joué un rôle décisif dans la victoire alliée de 1918 et la reddition allemande ? Dans ce livre original et très documenté, l’auteur aborde la question sous tous ses angles et à travers toutes les phases chronologiques de la défaite allemande, depuis l’entrée en guerre des Etats-Unis, le 6 avril 1917 jusqu’aux suites de l’armistice du 11 novembre 1918.
Il montre comment deux armées américaines mal équipées et dirigés par des états-majors inexpérimentés, entrées dans la bataille moins de deux mois avant la fin de la guerre, ont pu avoir une influence politique et stratégique durable sur les relations entre l’Europe et les Etats-Unis. Influence mesurable encore aujourd’hui, près d’un siècle plus tard.

Extrait de l’introduction

Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Joseph et sa femme sont abattus dans leur véhicule, à Sarajevo, par Gouvern Princip, étudiant bosniaque âgé de 18 ans.
Cet incident aurait pu n’être qu’un fait divers, mais la tension est vive en Europe. L’Autriche-Hongrie ne songe qu’à entrer en guerre avec la Serbie. L’Allemagne, avec elle dans l’alliance des Puissances centrales, considère qu’une guerre est inévitable et le moment lui paraît favorable. En encourageant l’Autriche dans ses intentions, et par le jeu des alliances, l’Allemagne sait que les coalitions vont être entraînées dans le conflit :
- d’une part, l’Entente avec la France, la Russie et la Grande-Bretagne ;
- d’autre part, la Triple Alliance qui regroupe l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’empire ottoman.
L’Allemagne part avec un sérieux handicap. Devant se battre sur deux fronts, à l’ouest contre la France, à l’est contre la Russie, ses plans ne souffrent d’aucun retard. Elle s’accorde six semaines pour battre l’armée française et se retourner ensuite contre l’armée russe qui doit éprouver des difficultés à mobiliser, lui accordant ainsi ce délai.
L’armée française est débordée par les forces allemandes qui ont pénétré sur le territoire par le nord, après avoir envahi la Belgique. La bataille de la Marne voit l’armée allemande arrêtée dans sa progression. Mais la fatigue des troupes françaises qui ne peuvent poursuivre les Ie et IIIe armées allemandes en retraite, permet à ces dernières de se mettre en sécurité derrière l’Aisne. Ce 14 septembre 1914, l’ennemi particulièrement entraîné à installer rapidement une position défensive constituée de lignes successives de tranchées, délimite le front où se dérouleront les futurs combats.
Faute d’une artillerie lourde suffisante et moderne, les divisions françaises ne pourront pas, avant plusieurs années, réaliser la percée. L’infanterie sera trop souvent immobilisée devant d’épais réseaux de fils de fer barbelés non détruits par l’artillerie. Les mitrailleuses allemandes creuseront alors de larges sillons dans les rangs des troupes d’assaut françaises, les obligeant à regagner leurs positions de départ. La décision de doter l’armée française d’une artillerie lourde moderne a été prise par le général Joffre, peu de temps après sa nomination à la tête des armées en 1911. Les délais de réalisation feront que les premières unités seront équipées à partir de 1916. D’ici là il faut tenir, les pertes humaines seront lourdes. Les doctrinaires militaires français jugeaient l’excellent canon de 75 comme suffisant pour une guerre de mouvement, ignorant Moltke qui déclarait :  « Si à la guerre il y a trois possibilités, c’est une quatrième qui survient ».

Ancien sous-officier parachutiste devenu policier, l’auteur est passionné d’histoire militaire. Retraité, il s’intéresse depuis de nombreuses années au rôle des États-Unis dans l’histoire militaire de l’Europe du XXe siècle et prépare une suite à cet ouvrage consacrée à la période de la seconde guerre mondiale.

Parution : 16 septembre 2010
Nb de pages : 425 p.
Format : Broché
Format : 160 x 220 mm
ISBN-10: 2357430540
ISBN-13: 978-2357430549

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EUGENE LOUIS-GILLOT ET LES BEAUX-ARTS DE LA MER

Patrick JUDE et Catherine CARRE-MEVEL
Marines Editions

eugene-louis-gillot-et-les-beaux-arts-de-la-merComme toujours les Editions Marines nous proposent un ouvrage de qualité. Décidément, le monde la Mer est une source d’inspiration et de beauté.

Présentation

Devenu peintre officiel de la Marine en 1921, Eugène-Louis Gillot est largement ignoré du grand public aujourd’hui.
A tort ! Né en 1867, cet impressionniste a connu la célébrité de son vivant en France, aux Etats-Unis et en Angleterre. Ses œuvres, présentées dans plusieurs expositions rétrospectives, sont conservées par de nombreux collectionneurs et musées dans le monde.
Par cette première monographie consacrée à Eugène-Louis Gillot, les auteurs apportent une contribution importante, non seulement à la connaissance de l’artiste et de son œuvre, mais aussi à celle de la Société nationale des beaux-arts de la mer dont il fut le créateur.
On découvre aussi comment les idées de Gillot ont fait leur chemin bien après sa mort, avec la création du salon de la Marine et de l’Association des peintres officiels de la Marine…

Extrait de l’introduction

Eugène-Louis Gillot (1867-1925) était un peintre impressionniste de genre et de marine. Il a connu de son vivant une réelle célébrité non seulement en France, mais encore en Angleterre et aux États-Unis. Sa participation aux expositions internationales d’art est loin d’être rare : Barcelone, Liège, Munich, Milan, Gand, Pittsburgh, Saint-Louis, Rome, Londres, Bruxelles, San Francisco… En France, plusieurs musées prestigieux possèdent de ses œuvres, mais on peut aussi en admirer en Angleterre et au Japon.
Aujourd’hui, le grand public ignore Gillot, quatre-vingt-cinq ans après sa mort. Cependant, le musée national de la Marine, la galerie des Orfèvres et la Société nationale des beaux-arts lui ont rendu des hommages et organisé plusieurs expositions rétrospectives.
Le musée national de la Marine reconnaît explicitement en Gillot l’initiateur du Salon de la Marine et de l’Association des peintres officiels de la Marine que nous connaissons aujourd’hui.
La galerie des Orfèvres, créée à Paris par M. Marc Carré, a toujours rendu hommage à Gillot en exposant ses œuvres. M. Carré avait été désigné par Mme Jeanne Okolowicz, nièce de Gillot, pour authentifier les œuvres du peintre et défendre son travail. Dans les années 1950, M. Carré avait confié la rédaction d’une monographie sur Gillot à M. René Montigny, projet qui n’a jamais abouti. En 1976, L’Art et la Mer avait publié un article de M. Roland L. Higgins, neveu américain de Gillot, qui avait bénéficié de l’aide soutenue de Mme Marc Carré.
La Société nationale des beaux-arts, où Gillot exposait régulièrement depuis 1895 (il deviendra membre de son comité), a reçu le legs de sa fortune, et celle de Mme la baronne Dard dont le peintre était devenu le légataire, pour fonder le très important prix Gillot-Dard aujourd’hui tombé en désuétude. Mais il y a vingt ans, la Marine nationale a pris le relais en créant le prix Louis Gillot.
En outre, il convient de noter le rôle du contre-amiral François Bellec, peintre de la Marine et écrivain, membre de l’Académie de marine, actuel président de la Nationale des beaux-arts, ancien directeur du musée national de la Marine. Le nom de Gillot apparaît à différentes reprises sous sa plume, par exemple dans The Oxford Encyclopedia of maritime History, récent ouvrage de référence où il cite quatre «artistes majeurs» devenus peintres de la Marine, Félix Ziem, Paul Signac, Eugène-Louis Gillot et Albert Marquet, lesquels ont «plus ou moins» suivi le mouvement de l’impressionnisme.
La vie et l’œuvre de Gillot semblent marqués par la marine, par les Beaux-Arts de la mer, cette société par lui créée et dont l’importance justifie le sous-titre de la présente monographie, mais n’en négligeons pas pour autant la diversité de ses intérêts ! Ses vues de Paris abondent, celles de Londres et de Venise aussi, les œuvres faites pendant la Grande Guerre sont nombreuses et les industries fumantes ne sont pas rares. Mentionnons encore les portraits, les vues de Rotterdam, les représentations théâtrales avec la Loïe Fuller sur scène… Par ailleurs, Gillot a aussi été reconnu comme rénovateur de la peinture dite «officielle» par Henri Frantz, homme de lettres et critique de la célèbre revue artistique anglaise The Studio.
Outre les rétrospectives et les hommages, il convient de remarquer que Gillot a été, et est parfois présent dans des expositions à thème en France (Saint-Étienne en 2006, Ville franche-sur-Saône en 2009-2010), tout comme à Londres, New York, Tokyo et Barcelone.
Ces rétrospectives, hommages et expositions à thème ont pour l’instant évité à Gillot et à son œuvre d’être totalement engloutis dans l’oubli, cette immense mer invisible et silencieuse qui laisse parfois remonter à sa surface l’un ou l’autre artiste dont le nom est à nouveau prononcé avec admiration et respect.
Certes, mais un visiteur d’exposition dont la curiosité est éveillée par ces Goélettes à quai de Gillot et qui désire en savoir plus sur l’artiste ne peut que se heurter à l’absence d’ouvrages, de «beaux livres» le concernant en librairie. C’est ainsi qu’est née l’idée d’écrire la présente monographie qui souhaite rendre justice à ce très bel artiste.
Gillot a beaucoup, véritablement beaucoup, travaillé et une présentation rigoureusement chronologique de cette vie intense n’est pas parfaitement adaptée pour suivre dans le temps le déroulement d’une activité particulière de l’artiste tant ses actions et intérêts sont divers et simultanés.

Petit-fils du peintre Mathurin Méheut, Patrick Jude s’intéresse depuis longtemps à la peinture du début du XXe siècle. Auteur de plusieurs ouvrages sur son aïeul, il s’est associé à Catherine Carré-Mével pour ce travail sur Eugène-Louis Gillot.

Parution : 17 mai 2011
Nb. de pages : 126 p.
Format : Broché
Dimensions : 21cm x 27cm x 0,9cm
ISBN : 978-2-357-43078-5
EAN : 9782357430785

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PIERRE BERGE. LE FAISEUR D’ETOILES

Béatrice Peyrani
Editions Pygmalion

le_faiseur_d_etoile_011Les étiquettes lui collent à la peau mais aucune ne tient. Cette biographie est précise avec une abondance de citations et notes de bas de page. Plus qu’une biographie, un travail d’enquête sur la vie d’un homme. A découvrir !

Présentation
Compagnon du génial créateur Yves Saint Laurent, Pierre Bergé reste une personnalité nimbée de mystère. L’on sait qu’il se veut gardien du temple de François Mitterrand, qu’il a lancé la polémique sur le Téléthon, vendu aux enchères une des plus fabuleuses collections d’art du siècle ou vient d’accéder à la présidence du conseil de surveillance du Monde.
Mais ce fils de militants à la Fédération anarchiste se serait bien vu… écrivain, à l’instar d’un Jean Giono ou d’un Jean Cocteau qu’il admire depuis sa jeunesse et qui deviendront pour lui des amis.
Personnalité hors du commun, il s’est lancé dans d’innombrables aventures.
Rédacteur en chef d’un journal politique à 18 ans, courtier en livres puis en tableaux, directeur de théâtres parisiens, président controversé de l’Opéra Bastille, mécène et artisan de coups financiers, rien ne paraît rassasier ce milliardaire « rebelle » si bien installé dans la République.
Il fut aussi l’obstiné chef d’orchestre du succès et de la gloire de Bernard Buffet, puis d’Yves Saint Laurent. Faiseur d’étoiles, il n’aura jamais cessé, pour exister lui-même, de faire exister les autres.
Le nouveau copropriétaire du Monde n’a pas signé le livre du siècle comme il l’aurait rêvé, mais il a fait de sa vie un roman qu’il espère bien laisser à la postérité.

Chef du service économie du Point jusqu’en 2009, Béatrice Peyrani a été grand reporter au Nouvel Économiste, à L’Expansion, puis au JDD. En 2004, elle a publié L’Enfer des riches avec Corinne Tissier aux Editions Albin Michel.

Parution : 21 septembre 2011
Nb de pages : 381 p.
Format : Broché.
Dimensions : 24.0 x 15.2 x 2.5 cm
ISBN : 9782756403076
EAN13 : 9782756403076

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SIONISMES/ANTISIONISMES (CITES, N°47-48/2011)

Yves Charles Zarka, Joseph Cohen, Collectif,
PUF

sionismes-antisionismesSujet polémique que la Revue Cités se propose dans ce numéro de nous expliciter sous tous les angles et avec tous les points de vues. Une confrontation des arguments des uns et des autres à la place du conflit intellectuel. Une guerre des mots et des idées.

EXTRAITS

Yves Charles Zarka, extrait de l’éditorial « La nouvelle question sioniste » :
« Transformer un conflit intellectuel ouvert et violent en une considération des arguments de part et d’autre, donc passer de la guerre des mots à l’examen des arguments, tel est l’enjeu de la présente livraison de Cités. Son objectif est de permettre à chaque lecteur d’y voir un peu plus clair.
Et puis, qui sait… une fois que les uns auront commencé à parler aux autres…
Tant il est vrai que tout commence par les idées, la réalité suit à plus ou moins long terme… »

Le sionisme et ses tragiques contradictions. Amal Jamal :
« Pour commencer, j’envisage la construction de l’idéologie sioniste comme une vision du monde imbue de sa supériorité et condescendante envers les natifs de Palestine. Je passe ensuite à la dimension expansionniste, en réfléchissant sur le concept de « Lebensraum » incarné dans les politiques sionistes du territoire, de la planification et des zones. Je considère les caractères d’exclusion de l’idéologie et de la pratique sionistes, en fonction desquelles les Arabes palestiniens, même membres de « l’État juif » ne peuvent être ni moralement ni politiquement égaux. Pour finir, je démontre que la caractéristique d’exclusion est renforcée par l’hégémonie politique, qu’elle est liée aux caractéristiques ethno-républicaines incarnées dans la pensée et la pratique sionistes, et qu’elle ne laisse aucune place aux valeurs humanistes universelles et aux droits de l’homme incarnés dans le républicanisme civique … »

Le sionisme, enfant de l’Europe des Lumières. Georges Bensoussan :
« Israël né de la Shoah, l’idée est communément répandue. Le Yishouv (Foyer national juif avant la proclamation de l’État d’Israël) a pourtant failli mourir du nazisme. Loin de « créer » l’État ex nihilo par on ne sait quel assaut subit d’une compassion venue d’Europe, la Shoah a mis en péril l’existence de l’État juif en anéantissant ses principales réserves démographiques [...] Le lien de causalité supposé entre le sionisme, la naissance d’Israël et la Shoah est d’abord le fantasme des nébuleuses négationnistes pour lesquelles l’État d’Israël est né du “mensonge des 6 millions de victimes”, base du “complot juif mondial” comme l’indiquaient dès 1903 les Protocoles des Sages de Sion repris par la rhétorique antisioniste des nazis en 1942. Les racines de l’antisionisme sont aujourd’hui oubliées, elles plongent dans l’extrême droite, la réaction catholique et l’antisémitisme nazi … »

Yves Charles Zarka, directeur de la revue Cités :
« La question du sionisme est une des plus controversées aujourd’hui. La controverse se développe à plusieurs étages : religieux et politique, mais aussi moral et social, et encore historique et théologique. En outre, le sionisme n’est pas un objet stable, ce que l’on entend sous ce terme a varié depuis la fin du XIXe siècle où il fut inventé.
Mais il est toujours suivi comme son ombre par un adversaire tenace qui se modifie comme lui : l’antisionisme. Sionisme et antisionisme vont de pair, le second se reconfigure en fonction du premier, et inversement.
Comment expliquer la vigueur des positions pro et contra aujourd’hui ? Si le sionisme historique a accompli sa mission : donner un État au peuple juif dans sa terre ancestrale, après 2000 ans d’exil, il ne devrait plus relever que d’une question historique. Or, ce n’est pas du tout le cas. La controverse est aujourd’hui de plus en plus vive, comme si la question sioniste relevait d’un enjeu nouveau décisif… »

SOMMAIRE

Editorial
• Yves Charles Zarka, La nouvelle question sioniste

Dossier coordonné par Yves Charles Zarka et Joseph Cohen
• Yves Charles Zarka, Présentation

Chronologie
• Denis Charbit, Chronologie du sionisme et de l’État d’Israël
Définition
• Avraham B. Yehoshua et Yves Charles Zarka, Dialogue sur le sionisme ou le sens de l’Etat des Juifs
Engagements
• Ilan Greilsammer, Le sionisme, entre idéal et réalité
• Elhanan Yakira, Le sionisme comme anti-antisionisme
• Adi Ophir et Ariella Azoulay, Sionisme : l’État d’Israël et son régime politique
• Amal Jamal, Le sionisme et ses tragiques contradictions
Positions
• Denis Charbit, Le sionisme : idéologie de gauche ou de droite ?
• Georges Bensoussan, Le sionisme, un enfant de l’Europe des Lumières
• Alexander Yakobson, Sionisme : un mouvement national ?
Une forme de colonialisme ?
• Moshe Zuckermann, Sionisme : histoire et structures actuelles
Réceptions
• Bruno Chaouat, L’affect sioniste
• Antoine Guggenheim, Point de vue d’un catholique sur le sionisme
• Christian Godin, L’antisionisme obsessionnel : le cas Roger Garaudy
Grand texte inédit
• Theodor Herzl, Sur la constitution d’Israël
• Présentation d’Otto Pfersmann, L’énigme constitutionnelle d’Israël et la politique constitutionnelle de Theodor Herzl

Philosophe, professeur à la Sorbonne, Université Paris Descartes, chaire de philosophie politique, Yves Charles Zarka dirige l’équipe de recherche PHILÉPOL (Philsophie, épistémologie et politique). Il dirige également la revue Cités (PUF). Il est notamment l’auteur de Quel avenir pour Israël ? en collab.avec Shlomo Ben Ami et al., (PUF, 2001, 2e édition en poche « Pluriel », 2002) ; Difficile Tolérance (PUF, 2004) ; Un détail nazi dans la pensée de Carl Schmitt (PUF, 2005) ; il a publié en 2010 La destitution des intellectuels (PUF) et Repenser la démocratie (Armand Colin).

Enseignant-chercheur à l’University College de Dublin, Joseph Cohen a publié deux ouvrages consacrés à Hegel, intitulés Le spectre juif de Hegel (Galilée, 2005) et Le sacrifice de Hegel (Galilée, 2007). Il a également publié un ouvrage sur Emmanuel Levinas intitulé Alternances de la métaphysique. Essais sur E. Levinas (Galilée, 2009).

Eva Segura est secrétaire littéraire de la revue Cités et doctorante en philosophie
politique.

Format : Broché
Parution : 12 octobre 2011
ISBN : 978-2-13-058705-7
EAN : 9782130587057
Nb. de pages : 372 p.
Dimensions : 17,7cm x 24,1cm x 1,6cm

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LE DERNIER PROCES

Nicolas Bourcier
Don Quichotte éditions

(In English below)

le_dernier_proces_01Si vous n’êtes pas au fait de l’histoire des prisonniers de guerre qui ont collaboré avec la machine de guerre et d’extermination nazie, notamment originaires des pays baltes, de Hongrie, de Roumanie ou d’Ukraine et que vous voulez savoir qui était responsable et qui était coupable ? … alors ce livre est pour vous. Certainement un des derniers témoignages sur les rouages des crimes nazis.

Résumé
Le 12 mai 2011, John Demjanjuk, 91 ans, a été jugé coupable de complicité dans l’extermination de 28 060 Juifs en tant que gardien du camp de Sobibor, en Pologne. Condamné à 5 ans de prison, il est sorti libre du tribunal, après l’énoncé du verdict. Ce procès historique s’est ouvert le 30 novembre 2009 à Munich. C’est sans doute le dernier grand procès d’un criminel nazi.

Le point de vue de l’éditeur
Condamné à mort en Israël en 1988, sur la base d’accusations selon lesquelles il aurait été gardien au camp de Treblinka, Demjanjuk a été acquitté en 1993 par la Cour suprême israélienne en raison de doutes sur son identité.
De retour aux Etats-Unis, il fera l’objet d’un nouveau procès en 2001 pour avoir servi dans des camps, avant de se voir déchu de sa citoyenneté américaine. Aujourd’hui âgé de 89 ans, il a été inculpé par le parquet de Munich pour complicité dans le meurtre de 27 900 personnes, cette fois au camp de Sobibor (Pologne). L’ancien ouvrier automobile de Cleveland (Ohio) nie les charges à son encontre, affirmant avoir été soldat dans l’Armée rouge et avoir été fait prisonnier dans un camp nazi en 1942. Il a toujours clamé avoir dû travailler sous la contrainte pour les nazis et dit avoir été confondu avec d’autres gardes.
Ce livre est le récit d’un des derniers procès du nazisme. L’occasion pour l’Allemagne d’écrire l’une des ultimes pages d’une histoire commencée il y a plus de soixante ans avec le procès de Nuremberg.
Le procès Demjanjuk est aussi la première action judiciaire en Allemagne contre un « trawniki », ces gardiens de camps recrutés parmi les prisonniers de guerre soviétiques. Pour la première fois, le pays juge un homme de main de nationalité étrangère, le dernier maillon d’une chaîne, le plus petit rouage de la machine d’extermination.

le_dernier_proces_03Né en 1968 à Stuttgart, d’une mère allemande et d’un père français, Nicolas Bourcier a suivi un enseignement d’histoire et de relations internationales. Il a étudié l’Allemagne contemporaine et les opposants à Hitler ayant fui le régime nazi. Journaliste depuis une quinzaine d’années, il travaille pour Le Monde, service International.

THE LAST TRIAL

May 12th, 2011. 91 year-old John Demjanjuk  is found guilty in the complicity of the extermination of 28 060 Jews as he appeared to be the warden of the Sobibor camp, in Poland. Initially sentenced to a five-year prison term, he left the tribunal after the verdict without any charges against him.
This historical trial started on the 30th of November, 2009, in Munich. And it probably was the last trial, concerning the last Nazi criminal.

Sentenced to death in Israel in 1988 (based on the proof that he would have been the warden of the Treblinka camp) John Demjanjuk, who has Ukrainian origins, was finally acquitted of all charges in 1993 because of his misleading identity. Back in the US, he is judged again in 2001 for having served in the camps, and loses his American nationality. Now aged 91, he has been sentenced by the Munich tribunal for complicity in the murder of 28 060 people, this time as a warden at the Sobibor camp. Former worker in the Cleveland automobile company, he has always denied the charges pressed against him, pretending he only was a mere soldier in the Red Army, and a prisoner amongst many others in a Nazi camp.
The Demjanjuk case is the first judiciary procedure in Germany involving a Trawniki – name given to the camp wardens who were recruited amongst the prisoners of the camps- Until then, international justice had mainly focused on chasing the brains of the Hitlerian regime – Goering, Hess -, before chasing the regime’s executives – Eichmann, Papon -, and finally the soldiers, along with some members of the SS army.
By sentencing  Demjanjuk, the international justice condemns the responsibility of the least important figures, these of people who yet were essential to the functioning of the extermination process. This book thus redraws the story of the last important trial of Nazism. An opportunity for Germany to write one of the last pages of a story which had already begun sixty years ago, during the Nuremberg trial.

Born in Suttgart, Nicolas Bourcier has attended international relations and history studies. He wrote about contemporean Germany and Hitler’s opponents. He has been a journalist for 15 years, and works for the French daily newspapers Le Monde. In 2006, he collected the testimony of Hitler’s bodyguard.

Parution : 15 septembre 2011
Nb de pages : 308 p.
Format : Broché
Dimensions : 20.5 x 14.0 x 2.0 cm
ISBN : 9782359490121
EAN13 : 9782359490121

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UN MONDE SANS EUROPE ?

Christian de Boissieu, Pierre Delvolvé, Christophe Jaffrelot, Philippe Esper
Fayard

un-monde-sans-europe Suite aux travaux du Conseil économique de la Défense sur le thème « Nouvelles menaces, nouvelles puissances : quels enjeux, et, éventuellement, quelles opportunités pour la France et l’Europe face à un monde en mutation ? », nous avons comme synthèse la publication d’un livre : « Un Monde sans Europe ? » aux Editions Fayard.

Des menaces de toutes formes, nombreuses et diffuses, pèsent sur le monde, dans le monde sur l’Europe, dans l’Europe sur la France : sécuritaires, climatiques, énergétiques, démographiques, idéologiques…

Quelles sont les possibilités pour l’Europe d’y faire face, alors qu’Henry Kissinger observait, avec ironie, il y a trente-cinq ans, ne pas savoir à quel numéro appeler l’Europe ? Catherine Ashton aurait récemment communiqué la référence d’un standard téléphonique branché en boucle sur le répondeur suivant : « For Germany, press one ; for France, press two ; for England, press three ; for Italy, press four ; for Poland, press five… , for Malta, press twenty-seven. » Ce qui est le constat à la fois de la division et de l’impuissance de l’Europe.

Le Conseil économique de la défense, composé d’une centaine de personnalités de l’entreprise, de l’économie, de l’international, de l’université, des administrations civiles ou militaires et de la politique, s’est interrogé sur l’hypothèse et le risque d’ « un monde sans Europe ».

L’identification des tensions et des menaces doit aider à déterminer les solutions permettant à l’Europe, et donc à la France dans l’Europe, d’y faire face.

L’Union européenne, ses Etats-membres, ses populations sont doublement affectés. D’une part, bien qu’étant au premier rang du classement des Pib, légèrement devant les Etats-Unis et largement devant l’Inde et la Chine, les deux « empires du milliard », ils sont engagés par rapport à eux dans un déclin relatif, accéléré par la crise économique et financière. D’autre part, ils sont exposés à de multiples dangers, sinon des menaces, de toute nature, le terrorisme étant la plus spectaculaire, mais non la seule.

En conformité avec l’approche dynamique du Conseil et avec son parti-pris européen, les auteurs du livre proposent dans le dernier chapitre une vingtaine de conclusions précises et positives, sur des sujets, tels que la place de l’Europe dans la gouvernance économique et politique mondiale, l’éthique internationale des affaires et l’éradication de la corruption, le maintien d’une option électronucléaire avec une priorité sans concession aux pratique de sûreté, un rôle moteur et persévérant dans la lutte contre la prolifération nucléaire, un plaidoyer pour une politique industrielle moderne devant encourager un emploi durable de qualité et enfin l’appel de quelques pays “qui le peuvent et qui le veulent” à une relance de l’Europe de la défense.

Pour ce livre au titre interrogatif, le Président du Conseil, Philippe Esper a animé un éminent Comité de rédaction composé de  Christian de Boissieu, Jean-François Bureau, le général Robert Creuzé, Pierre Delvolvé, Pierre Hassner, Christophe Jaffrelot, l’amiral Jacques Launay, Claude Mandil, Philippe Méchet, et le général Patrick de Rousiers.

Cette étude propose, à partir d’analyses factuelles, des solutions et ouvre des voies pour notre pays et quelques pays européens « qui le veulent et qui le peuvent. »

« Un Monde sans Europe ? » est le troisième ouvrage public du Conseil après « Défendre la France et l’Europe » (Perrin, avril 2007) et « Eurodéfense, pour une relance d’une Europe de la défense » (Unicomm, juin 2009).

Christophe Jaffrelot est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, de l’université Paris I-Sorbonne et de l’Institut national des langues et civilisations orientales. Il est titulaire d’un doctorat en sciences politiques, et est habilité à diriger des recherches à l’Institut d’études politiques de Paris où il enseigne la politique de l’Asie du sud. Directeur du CERI (Centre d’études et de recherches internationales), Christophe Jaffrelot est l’un des meilleurs spécialistes de l’Asie du Sud en France.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et essais - pour la plupart traduits dans plusieurs pays. Il a notamment publié La Démocratie en Inde (Fayard, 1998), Le Pakistan (Fayard, 2000), Inde : la démocratie par la caste (2005) et L’Inde contemporaine (Fayard, 2006).

Parution : 8 juin 2011
Format : Broché
Nb de pages : 260 p.
ISBN-10: 2213662959
ISBN-13: 978-2213662954

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SOCIOLOGIE POLITIQUE

Philippe Braud
L.G.D.J. / lextension éditions

sociologie-politique Philippe Braud, dans son manuel de référence Sociologie Politique, analyse parfaitement les deux éléments fondamentaux à prendre en compte avant d’éventuellement se lancer en politique : volonté et capacité, intimement liées. Indispensable pour les étudiants en droit ou de sciences-po.

Ce manuel, complété par un lexique de 160 définitions, a l’ambition d’être accessible et clair pour tous publics, sur les sujets essentiels de la discipline.

Des développements approfondis sont consacrés au pouvoir et à l’Etat, à la classe politique, aux partis et aux groupes d’intérêt, à la communication politique, à l’action publique, à la gouvernance européenne, etc. Dans un chapitre plus récent, il examine également les rapports entre psychologie et sociologie politique, liberté individuelle et contraintes sociales, réalités politiques de terrain et représentations symboliques.

L’auteur accorde toute leur importance aux théories consacrées des grands auteurs classiques qu’il est indispensable de connaître dans la perspective de l’examen ou du concours. Mais il fait également une large part aux renouvellements de l’analyse politique, intervenus depuis les toutes dernières dizaines d’années, en France aussi bien qu’aux Etats-Unis et en Europe où des avancées considérables méritent d’être notées.

Des bibliographies par chapitres et par domaines, soigneusement mises à jour et dressées sans complaisances inutiles, aideront commodément les lecteurs désireux d’approfondir des thèmes particuliers.

Pour feuilleter quelques pages de l’ouvrages c’est ici.

Sinon un extrait :
« S’engager en politique et briguer un mandat électif, c’est toujours dans une certaine mesure chercher à flatter et séduire l’électorat. Mais c’est aussi vouloir flatter son propre ego par l’obtention des honneurs et de la reconnaissance publique.
Pourquoi certains hommes et certaines femmes sont-ils prêts à affronter mille fatigues pour se faire élire conseiller général, maire d’une grande ville, député, avant de convoiter ensuite une carrière nationale semée d’embûches ? Après tout, la routine quotidienne d’un responsable politique important, c’est un agenda surchargé, des critiques à subir dont la bonne foi n’est pas toujours évidente, des pressions « amicales » qui peuvent se révéler embarrassantes, les réclamations des quémandeurs, les récriminations des aigris, sans oublier non plus la confrontation douloureuse, lorsqu’elle est impuissante, à beaucoup de misères, d’injustices ou d’inégalités.
En faisant carrière en politique, un individu abdique une grande part de sa liberté personnelle : il lui faut se montrer dans certains lieux, surveiller son langage, calculer ses réponses, manifester des émotions convenues, s’abstenir d’afficher tout haut ce qu’il pense réellement tout bas. La vie des hommes (et femmes) politiques est-elle donc si enviable ?
Pour la plupart d’entre eux, néanmoins, la réponse est certainement positive. On ne comprendrait pas, sinon, l’énergie qu’ils déploient pour (…) »

SOMMAIRE

LES “FONDAMENTAUX” DE L’ANALYSE POLITIQUE
LE POUVOIR
LES GROUPEMENTS SOCIAUX
L’ETAT
SYSTEMES ET REGIMES POLITIQUES
LA SOCIALISATION
L’ACTION COLLECTIVE ET LES GROUPES D’INTERET
LA PARTICIPATION POLITIQUE
LES PARTIS
REPRESENTANTS ET GOUVERNANTS

Philippe Braud, ancien directeur du Département de science politique de la Sorbonne, est un politologue français, spécialiste de sociologie politique. Il est professeur des Universités à l’Institut d’Études Politiques de Paris et enseignant-chercheur associé au CEVIPOF (Centre d’Études Politiques de Sciences-Po) et Visiting Professor à l’université de Princeton (WoodrowWilson School).
Il est notamment l’auteur de Petit traité des émotions, sentiments et passions politiques, (Armand Colin, 2007) et du Dictionnaire de de Gaulle (Le grand livre du mois, 2006)

Date de parution : 09/2011
10e éditions
Nb de pages : 808 p.
ISBN : 978-2-275-03651-9
EAN13 : 9782275036519

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L’ELARGISSEMENT MET-IL EN PERIL LE PROJET EUROPEEN ?

Lukas Macek
La documentation française

lelargissement-met-il-en-peril-le-projet-europeen La nouvelle série « Débats » dans la collection « Réflexe Europe » que vient de lancer La Documentation française propose désormais un état des lieux des questions et controverses touchant à la construction européenne. Une collection à mettre entre toutes les mains.
Dans « L’élargissement met-il en péril le projet européen ? », l’auteur aborde un questionnement d’une brulante actualité. La crise de l’Euro ayant mis l’accent sur le manque d’homogénéité politique et des trop nombreuses disparités sociales et économiques de et dans l’Union européenne.

En une cinquantaine d’années, la construction européenne a connu six vagues d’élargissement et acquis une dimension continentale. Certains voient dans le changement d’échelle du projet européen, qui concerne aujourd’hui vingt-sept Etats contre six à l’origine, la source de tous les maux qui affectent l’Union européenne : blocages institutionnels, lenteur décisionnelle, perte de cohésion, délocalisations, dumping social… Or, la liste des pays candidats à l’adhésion (Croatie, Islande, Turquie…) est encore longue.

A trop s’élargir, l’Union ne compromet-elle pas sa capacité à s’approfondir, mettant ainsi en péril la réalisation d’une Europe politique ?

Cette question, aussi ancienne que le processus d’élargissement lui même, mobilise désormais les opinions publiques et bouleverse les clivages politiques traditionnels. Pour y répondre, l’auteur de cet ouvrage dresse un historique et un bilan des élargissements passés. Il en tire également des leçons pour l’avenir, et se demande comment et jusqu’où l’Union peut raisonnablement étendre ses frontières : pour pouvoir dire non à ses voisins, ne doit-elle pas clarifier au préalable le sens et la finalité mêmes du projet européen ?

SOMMAIRE

Préface de Jacques RUPNIK
Introduction

Partie 1 - Une dynamique historique
Des Communautés à 6 à l’Union à 15
Le “grand élargissement” de 2004-2007: un changement d’échelle

Partie 2 - Une perspective de plus en plus débattue
Une source de clivages politiques depuis les années 1990
L’élargissement et le débat sur la finalité du projet européen

Partie 3 - Quel bilan ? Une mécanique bien rodée
Gestion et “digestion” des élargissements par les institutions européennes
Un premier bilan contrasté de l’Union à 27

Partie 4 - Tirer des leçons pour l’avenir
D’autres modalités d’adhésion étaient-elles possibles ?
Jusqu’où étendra-t-on les frontières de l’Union ?
L’Union osera-t-elle un jour dire non ?

Conclusion

Luka MACEK est directeur du campus européen - Europe centrale et orientale de Sciences Po Paris à Dijon.

Préface de Jacques Rupnik, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales de Sciences Po Paris.

Format : poche
Nb de pages : 176 p.
Parution : 10 octobre 2011
ISBN-10: 2110085320
ISBN-13: 978-2110085320

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QUE RESTE-T-IL DE L’INFLUENCE FRANÇAISE EN EUROPE ?

François-Xavier Priollaud et David Siritzky
La documentation française

que-reste-t-il-de-linfluence-francaise-en-europe La nouvelle série « Débats » dans la collection « Réflexe Europe » que vient de lancer La Documentation française propose désormais un état des lieux des questions et controverses touchant à la construction européenne.
Dans « Que reste-t-il de l’influence française en Europe ? », les deux auteurs savent présenter les réalités du temps d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Connaître pour comprendre ! Comprendre pour agir ! Une collection à mettre entre toutes les mains.

Longtemps habituée à concevoir l’Europe comme un jardin à la française, en raison de son rôle fondateur dans la construction européenne et de son poids politique, économique et démographique, la France craint aujourd’hui de voir son influence décliner au sein des institutions européennes. S’il est vrai qu’elle pèse moins dans l’Union à Vingt-Sept que dans l’Europe des Six, est-elle pour autant moins présente que d’autres grands États aux atouts comparables ?

Sans céder au discours « décliniste » ambiant, les auteurs répondent à cette question en examinant méthodiquement les déterminants de l’influence française. Plutôt que de nier le recul de celle-ci, attesté par des éléments objectifs, ils en relativisent l’ampleur et esquissent les stratégies qui permettraient de redonner à la France le rôle de premier plan qu’elle a eu en Europe.

SOMMAIRE

PARTIE 1 - La France et l’Europe: une histoire dans l’Histoire
La France et l’idée européenne
L’ambivalence française face aux premiers pas de l’Europe unie
1958-1995: de l’alliance de raison au mariage d’amour?
1995-2011: de l’amour au désamour ?
PARTIE 2 - La fin d’un âge d’or ?
La thèse du déclin: une vieille rengaine
La présence française au sein des institutions européennes
De nouveaux leviers d’influence
De nouvelles règles du jeu
PARTIE 3 - Les stratégies d’influence
Influencer pour résister
Influencer pour exister
Influencer pour entraîner
Conclusion
Rappel des références
Pour aller plus loin…
Liste des encadrés
Table des matières

François-Xavier Priollaud et David Siritzky sont administrateurs de l’Assemblée nationale.
François-Xavier PRIOLLAUD est ancien auditeur de l’Institut diplomatique. Il a enseigné les questions européennes à l’Institut d’études politiques de Paris.
David Siritzky est actuellement référendaire à la Cour de justice des Communautés européennes. Il enseigne les questions européennes à l’Institut d’études politiques de Paris.
Ils ont enseigné les questions européennes à l’Institut d’études politiques de Paris, à l’Ecole nationale d’administration et à l’université de Paris II, et ont publié de nombreux ouvrages spécialisés ou grand public sur l’Union européenne, tous parus aux éditions de La Documentation française, notamment : « La Constitution européenne : texte et commentaires » 2005 ; « Le traité de Lisbonne. Texte et commentaire article par article des nouveaux traités européens (TUE-TFUE) » 2008 ; « Les traités européens après le traité de Lisbonne. Textes comparés » 2010.

Préface de Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen, professeur associé à l’Institut d’études politiques de Paris.

Parution : 30 septembre 2011
Format : Poche
Nb de pages : 192 p.
ISBN-10: 2110085347
ISBN-13: 978-2110085344

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VAMPIRES, AU-DELA DU MYTHE

Marjolaine Boutet
Ellipses Marketing

6402.inddPrésentation de l’éditeur : Aujourd’hui comme hier, le vampire fascine, interroge ou rebute Qu’y a-t-il donc dans cette créature qui excite autant l’imagination des hommes ? Comment se fait-il qu’en 2011 les histoires de vampires (à commencer par Twilight) aient toujours autant de succès ? Plus d’un siècle après la parution de Dracula de Bram Stoker, après des centaines de films, de romans, d’épisodes de séries télévisées, de chansons, de bandes dessinées et même de jeux vidéo et de comédies musicales, n’a-t-on pas dit tout ce qu’il y avait à dire sur le sujet ? Le but de cet ouvrage est d’explorer, de tenter de comprendre ce qui se cache derrière ces histoires de vampires, d’en révéler les clés, les clichés, les symboles et le sens, d’en exposer les implications idéologiques et culturelles, pour aller au-delà du mythe.

Extrait de la préface de Sandra Laugier

« Que vous vous intéressiez aux fondements historiques de la mythologie des vampires (vous découvrirez ici quelques figures particulièrement terrifiantes et bien réelles), aux classiques admirables de la littérature de vampires, étudiés ici avec une finesse inégalée, aux narrations et gestuelles des films les plus marquants (de Murnau à Polanski, Coppola et Carpenter), à des héros de séries télévisées aussi remarquables que Buffy, Angel ou Bill Compton, mais aussi à des personnages moins connus et tant aimés comme Spike, Eric et Godric, ou au délire Twilight et à la vogue de la bit lit (ou « littérature mordante pour jeunes filles », genre : la vampire accro au shopping), vous trouverez dans Vampires, au-delà du mythe de quoi satisfaire tous vos désirs, même — et peut-être surtout — les plus pervers ! L’érudition diabolique et méticuleuse de Marjolaine Boutet — éminente spécialiste d’histoire contemporaine et remarquable connaisseuse des séries télévisées — touche, dans un grand esprit d’égalité, tous ces sujets, et surtout, en montre, avec une jubilation contagieuse, leur unité et leurs interactions.»

Extraits

« Dans sa représentation des multiples formes de sexualité (y compris la chasteté), le mythe du vampire montre une nouvelle fois son extraordinaire capacité d’adaptation aux désirs des sociétés et des publics qui peuvent à travers lui explorer leurs fantasmes pas toujours avouables. »

« … et propose un mode de vie « alternatif ». La façon dont cette « différence fondamentale » est envisagée dans les fictions en dit long sur le rapport de chaque époque et de chaque société avec la norme et la différence, et révèle sa dimension tolérante ou bien au contraire répressive. »


TABLE DES MATIERES

Introduction

Les origines du mythe
Les vampires et les cadavres : Dans l’Occident médiéval / En Chine
Hystérie collective et mutilations de cadavres : Les rituels slaves contre les vampires / Les cas rapportés par les autorités autrichiennes
Le travail de deuil : Le deuil à l’époque médiévale / Les questionnements contemporains

Le vampire et la mort
Conjurer la mort par la superstition : Les objets / Les rituels
Le vampire et le christianisme : Les vampires et le catholicisme  / Les vampires et le dualisme / Les vampires et les autres religions chrétiennes
Une vie après la mort « tangible » : Une immortalité tentante  / Une immortalité inquiétante
La mort comme alternative : Le repos éternel / La souffrance éternelle

Le vampire et la morale
Le vampire et le Mal : L’origine du Mal / Les personnages historiques ayant inspiré / Les histoires de vampires / Des serial killers inspirés par les histoires de vampires
La morale et la conscience : Les vampires sans âme / Le combat du Bien contre le Mal chez les romantiques / La perversion comme maladie
La difficulté de « faire le Bien » : Faire le Bien (ou pas) / Faire le Bien sans rétribution / La liberté de faire le Bien

Le vampire et la science
Le vampire comme substitut à la science : Les malformations congénitales comme « signes de vampirisme » / Le vampire comme cause des maladies
Le vampire comme reflet des progrès de la pensée scientifique : Les médecins et les scientifiques dans les romans de vampires du XIXe siècle / Virus et génétique au XXe siècle

Le vampire et la peur
Des peurs universelles : Les démons suceurs de sang non occidentaux / La Chupacabra
La peur des animaux nocturnes : La chauve-souris / Le loup
Les peurs de l’adolescence : Buffy contre les vampires et le passage à l’âge adulte / Twilight et la peur de changer / The Vampire Diaries et la quête de soi
Les peurs d’une époque : Les peurs du XIXe siècle / Les peurs de l’entre-deux-guerres / Les peurs des années 1950 / Les peurs post-guerre froide

Le vampire et le désir sexuel
Le mystère du désir : Éros et Thanatos / La morsure comme métaphore de l’acte sexuel / Le rapport à l’Autre
La sexualité réprimée au XIXe siècle : Goethe et la critique de la répression sexuelle / Le premier vampire « sex symbol » / Et Bram Stoker créa Dracula
Les fantasmes : Le sexe à plusieurs / Le viol / L’homosexualité / L’inceste / De l’érotisme à la pornographie
Le vampire abstinent : La réhabilitation de la chasteté / Les risques de la sexualité

Le vampire et la féminité
Des mythes anciens : Lilith / Lamia / Les succubes / Les autres démons femelles
Naissance de la « vamp » : La réinterprétation des mythes au XIXe siècle / Emancipation et répression de la sexualité des femmes à la fin du XIXe siècle / La « vamp », femme fatale sur grand écran
Les vampires et le féminisme : Les fictions de vampire et la culture populaire au féminin / L’exception Twilight / Les fictions de vampires féministes
Des vampires mâles féminisés : « Le plus beau chez un homme viril, c’est un brin de féminité ; le plus beau chez une femme féminine, c’est un peu de masculinité » (Susan Sontag) / Inversion des rôles et érotisation du corps masculin

Le vampire et l’amour
Le vampire comme incarnation des mythes et fantasmes amoureux : L’amour au premier regard / Le vampire, nouveau prince charmant / Le vampire « expérimenté » / L’amour éternel
Des descriptions plus réalistes des relations amoureuses : Les tensions dans le couple / La douleur d’aimer
Les autres sortes d’amour : Les liens du sang / Les liens amicaux

Le vampire et la mémoire
Les vampires héros de romans historiques : Dracula à travers les âges / Le comte de Saint-Germain, d’escroc véritable à héros fictif de romans historiques / Les vampires et l’Histoire
Les vampires et le souvenir : Le rapport au passé dans les séries Buff y et Angel  / La place de la guerre de Sécession dans les séries télévisées récentes
Le vampire et le voyage dans le temps : Le voyage dans le temps comme ressort mélodramatique dans Dark Shadows / Le voyage dans le temps comme expérience religieuse chez Anne Rice

Le vampire et la société
Le vampire comme perturbateur de l’ordre social à la période médiévale et moderne : Le marginal / Le parasite
L’affirmation de l’individualité à l’ère romantique : Une séduisante liberté / Dracula le rebelle
Le vampire, emblème de la contestation des années 1960 et 1970 : Le vampire et la libération sexuelle / Le vampire noir / Le vampire et la crise économique
Affirmation ou contestation de la norme à la période actuelle : Les vampires délinquants des années 1980 / Le vampire « queer » des années 1990 et 2000

Conclusion : le vampire aujourd’hui

Bibliographie indicative

Index des oeuvres littéraires citées

Index des films cités

Index des séries télévisées citées

Marjolaine Boutet est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Picardie-Jules Verne, spécialiste de l’histoire des Etats-Unis, passionnée par la culture populaire en général et les séries télévisées en particulier.

Parution : 01 octobre 2011
Format : Broché
Nb de pages : 176 p.
ISBN-10: 2729864024
ISBN-13: 978-2729864026

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